Les examens au titre de l’année scolaire 2017-2018 ont démarré, hier, avec les épreuves du Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). Cette année, ils sont 21 526 candidats repartis dans 70 centres à travers le pays. Ils composeront en théorie et en pratique dans deux spécialités : CAP industrie et CAP tertiaire. Les postulants au CAP industrie seront évalués en technologie, hygiène alimentaire mais aussi en français et en travaux pratiques (TP). Les matières pour le CAP tertiaire sont la comptabilité, le commerce, la correspondance commerciale, le classement et matériel de bureau, le bordereau d’escompte, le compte courant d’intérêt, l’opération de bourse, la dictée et questions, la dactylographie et les mathématiques commerciales. Une fois, versés sur le marché de l’emploi avec leur CAP en poche, les futurs diplômés travailleront comme des employés de bureau, de banque et de commerce. Ils peuvent être aussi des aides comptables, boulangers et pâtissiers. Notre équipe de reportage a sillonné trois centres d’examen pour constater le bon déroulement des évaluations. Il s’agit des centres de formation professionnelle «Soumaoro Kanté» (CFP/SK) de Médina-Coura, «Alfred Garçon» et du lycée «Askia Mohamed» (LAM).
Le ministre de l’Education nationale, Pr Abinou Témé, s’est rendu très tôt au Centre de formation professionnelle «Soumaoro Kanté» (CFP/SK) de Médina-Coura pour lancer officiel les épreuves. Ce centre accueille 328 candidats repartis dans 14 salles sous la férule de 28 surveillants.
C’est aux environs de 8 heures que le ministre a ouvert la première enveloppe contenant des sujets de «technologie-patisserie et de boulangerie » dans la salle N°1. C’était en présence du directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), Mohamed Sidda Maïga, de la directrice de l’Académie de Bamako-rive gauche, Mme Koné Rokiatou Dia et de la présidente du CFP/SK Mme Cissé Agathe Damba. «Donnez la recette de la pâte à croissant», «Parlez du mode opératoire de la pâte à croisant», «Citez trois produits de la pâtisserie française à base de la pâte sablée», «Définir le chocolat et tracer les courbes de cristallisation du chocolat blanc, couverture lacée et foncée» étaient entre autres des questions du sujet de la technologie-patisserie.
Outre la technologie-patisserie et boulangerie, les candidats du Centre de formation professionnelle « Soumaoro Kanté » composeront aussi en construction métallique, machinisme auto, mécanique générale et menuiserie. Si le Centre «Alfred Garçon» compte 223 candidats repartis entre 9 salles, celui du lycée «Askia Mohamed» accueille 856 postulants repartis entre 29 salles. Ils composent tous en électricité. Après le tour de quelques salles d’examen, le ministre de l’Education nationale a prodigué des conseils aux candidats.
«Je vous invite à compter sur vos propres efforts car vous êtes appelés un jour à travailler très loin de ceux qui vous glissent des sujets lors des examens. Sans les compétences personnelles, il vous sera difficile de travailler», a-t-il dit. «L’examen est de savoir appliquer les leçons transmises par l’enseignant. Et c’est au bout de l’effort qu’il y a la réussite. J’exhorte donc enseignants, parents d’élèves et autres acteurs de l’école à laisser les enfants montrer leur valeur intrinsèque», a conclu Pr Abinou Témé.
Sidi Y. WAGUÉ