Le syndicat des cheminots de kayes a organisé un sit-in sous une pluie battante ce mercredi 27 juin 2018 à la gare ferroviaire pour réclamer 5 mois d’arriérés de salaire.
L’ arrêt du train voyageur , les multiples promesses non tenues de la part des autorités ,sont entre autres les morceaux que les cheminots de kayes ne peuvent plus avaler. Ces cheminots soutenus par un mouvement de la société civile dénommé « Mouvement ça suffit, on ne croisera plus les bras » promettent d’organiser un autre sit-in après celui-ci . Suite à une assemblée générale tenue le 22 juin 2018 dernier, les deux parties se disent déterminer à organiser d’autres actions pour disent-ils » exprimer leur mécontentement face au silence du chef de l’État et de son gouvernement à se pencher sur leurs revendications et à tenir promesse ».
Courant le mois de mai,le Premier Ministre avait suite au rapport de l’audit comptable et financier du chemin de fer Dakar-Bamako Ferroviaire, invité les ministres de l’économie et des finances et celui des transports à prendre les dispositions pour le paiement des arriérés de salaire et cotisations sociales de quatre mois (septembre à décembre 2017) pour un montant de 523 041 177 FCFA.
Selon le Secrétaire général du syndicat des cheminots de kayes M. Drissa Traoré<< rien de cela n’a été.Le Président lors de son passage à kayes nous avait fait acclamer que son ministre des finances lui a fait part de l’acquisition de 3 000 000 de dollars soit plus de 150 000 000 000 de nos francs par la banque mondiale. Mais où sont passés ces milliards là ? Nous rappelons qu’en 2013 le Président IBK était le seul à se servir du train voyageur pour battre sa campagne électorale dans en nous promettant un chemin de fer dynamique, mais nous voilà en fin de mandat rien n’a bougé.>> a laissé entendre Drissa Traoré.
Que se passe t-il réellement dans la gestion du train voyageur ? Est-ce un manque de volonté politique comme le disent les cheminots ? en tout cas les avantages que le train voyageur apporte à Kayes méritent des réponses à ces questions pour le bonheur des kayesiens