‘’La MINUSMA apporte un soutien dans le plan de sécurisation des élections’’ dixit Mahamat Saleh Annadif
Le Chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif était à l’hémicycle le mardi 03 juillet 2018 pour présenter aux députés, ‘’le nouveau mandat de la MINUSMA renouvelé par le Conseil de sécurité de l’ONU’’ le 28 juin 2018 dernier.
Avant son entrée dans la salle de l’Assemblée Nationale pour échanger avec les députés, le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Mali s’est entretenu avec le Président de l’Assemblée Nationale du Mali Isaac Sidibé.
L’autre point de cette rencontre entre Mahamat Saleh Annadif et les députés était d’aborder le point de l’accélération de la mise en œuvre de l’accord de paix.
Face aux députés, le représentant Spécial du secrétaire Général de l’ONU au Mali a laissé entendre «C’est un plaisir renouvelé de se retrouver ici pour un atelier sur la mise en œuvre de l’accord de paix, le mandat de la MINUSMA et le système des Nations unies » et de poursuivre « la MINUSMA continue à accompagner le gouvernement dans la Réforme du Secteur de la Sécurité. Un atelier a permis d’harmoniser les points de vue entre les groupes, la société civile et le gouvernement ».
Selon Mahamat Saleh Annadif « La MINUSMA appui l’organisation des élections, à travers le transport aérien mais aussi la formation et la sensibilisation de tous les acteurs ainsi que la société dans son ensemble. Elle apporte un soutien dans le plan de sécurisation des élections » a martelé le diplomate onusien qui a annoncé aux députés la raison de ce renouvellement « La visite d’Antonio Guterres a changé sa perception du Mali et lui a redonné de l’espoir. C’est ce qui a guidé le renouvellement du mandat » a déclaré Mahamat Saleh Annadif devant les parlementaires maliens.
Il a par ailleurs salué l’élection de l’Honorable Chato Haidara au poste de vice-présidente du parlement africain qui selon lui est ‘’un signal pour l’inclusion des femmes Maliennes dans les instances de prise de décision ’’ avant d’attirer l’attention des députés sur les risques humanitaires qui planent sur certains Maliens.