« Aucun candidat, de surcroit mes anciens collaborateurs, n’est mon ennemi et ont tous le droit, en tant que Maliens, de se présenter à la présidentielle »dixit IBK.
Le président de la République Ibrahim Boubacar Keita, candidat à sa propre succession pour l’élection présidentielle du 29 juillet 2018 a tenu le dimanche 15 juillet 2018 un meeting avec ses partisans et soutiens au stade Abdoulaye Macoro Sissoko de Kayes dans le cadre de la campagne électorale de l’élection du président de la République.
Accompagné par plusieurs cadres de son parti et ses soutiens, IBK a fait une entrée triomphale au stade Macoro sous les applaudissements de la foule qui était venue écouter le message que porte leur candidat.
Après les salutations d’usage en levant la main vers ses militants en guise de salutation, le président candidat a pris place sur le podium érigé en plein cœur du stade pour la circonstance.
Prenant la parole, IBK a salué la maturité des populations maliennes à s’inscrire dans un processus électoral apaisé sans violence afin que la paix tant recherchée soit une réalité et durable.
S’agissant des acquis, IBK s’est félicité de la mobilisation et des efforts de la communauté internationale et des partenaires aux côtés de notre pays pour la tranquillité et la quiétude des populations quand le Mali avait plus besoin d’aides avant de lancer « le 29 juillet 2018, votez pour celui qui peut faire le bonheur de la nation. Pour moi, rien ne vaut le Mali. Je suis issu d’une famille qui ne fait que bâtir le Mali. Je ne peux pas le détruire. Je n’ai pas la soif du pouvoir mais, je me soucie du Mali, de sa sécurité et de l’équipement de son armée », a déclaré Ibrahim Boubacar Kéita devant ses partisans, sous un temps parfois nuageux et ensoleillé.
En commentant un documentaire qu’il a regardé la veille sur une télévision, le candidat de la majorité présidentielle qui regroupe plus d’une soixantaine de partis et d’associations et clubs de soutien, a souligné que les FAMAs ont besoin d’être équipées et soutenues. « J’ai vu mes enfants en patrouille à Tombouctou. Ils sont heureux de s’entraîner à Tombouctou (dans des conditions difficiles). Si je n’équipais pas l’armée, Dieu va me demander des comptes », a estimé le chef de l’État.
De zéro avion en 2013 en début de son mandat présidentiel à nos jours, on est, selon lui, passé à 11 avions pouvant voler à une attitude de 11 kilomètres, dont un cargo qui assure le transport des troupes et des populations civiles entre Bamako et les régions du septentrion.
IBK a aussi évoqué la reconstruction du palais de Koulouba, un beau palais dont rêvent 23 autres concurrents. Pour le porte-drapeau de la majorité présidentielle, le pays mérite respect et reconnaissance compte tenu de nos valeurs socioculturelles. « Je demande pardon à tous ceux qui se fatiguent pour moi. Je vais me confier aux notabilités », a dit le président IBK avant d’assurer qu’aucun candidat, de surcroît ses anciens collaborateurs, n’est son ennemi et qu’ils ont tous le droit, en tant que Maliens, de se présenter à la présidentielle.
Après l’étape de Kayes, IBK s’est aussi rendu dans le cercle de Yélimané pour rencontrer les populations en leur expliquant son projet de Société pour le Mali s’il est réélu pour un second mandat.