C’est à l’hôtel Kamankolé de Kayes que le candidat du Parti Pour l’Action Civique et Patriotique(PACP) Niankoro Yeah Samaké a choisi pour rencontrer la presse locale et échanger avec elle sur son programme présidentiel audacieux au cours d’un point de presse organisé par son équipe de campagne le jeudi 19 juillet 2018 dans le cadre des élections présidentielles du 29 juillet 2018.
Au cours de cette conférence de presse, le conférencier a donné les grandes lignes de son programme axé sur 4 cibles que sont la jeunesse, le monde rural, les femmes et la diaspora malienne.
lors de la conférence de presse, l’ex-ambassadeur du Mali en Inde est revenu sur les difficultés auxquelles, la région de Kayes est confronté malgré les nombreux atouts que présente la région.
« Si je suis élu président de la République , je ferai de Kayes la région économique du Mali et mettrai fin aux difficultés du chemin de fer en prolongeant la ligne ferroviaire jusqu’à Koulikoro. Le problème salarial des cheminots trouvera une solution définitive en les rétablissant dans leur droit . » a-t-il fait savoir
Ecœuré par la corruption qui selon lui est un mal qui freine le développement de notre pays et qu’il est impératif de combattre ,l’ex-maire de Ouelessebougou veut mener une lutte implacable sans merci contre ce fléau en rétablissant la peine de mort « Pour lutter contre la corruption ,je rétablirais la peine de mort pour mettre fin à la recréation .Elle est devenue un fléau qu’il faut absolument combattre car la corruption tue plus que la guerre. » a laissé entendre Yeah samaké.
Le conférencier est aussi revenu sur les raisons de son départ de l’ambassade malienne en Inde en annonçant « contrairement aux fausses informations qui ont circulé sur les réseaux sociaux, c’est à New York en septembre 2017 que je suis allé voir le président IBK au cours d’un de ces voyages pour lui faire part de mon intention de partir de l’ambassade pour me consacrer aux préparatifs des élections présidentielles en cours. Sa réponse a été, j’ai compris attends-moi. En décembre de la même année, j’ai téléphoné au ministre des affaires étrangères en lui disant que si je n’avais pas de suite le 15 janvier 2018, j’irais remettre ma lettre de démission au président de la République, et c’est le 5 janvier que le décret de ma nomination a été abrogé c’est ça la vraie version.».
À la fin de la rencontre avec la presse Kayesienne, Yeah Samaké a promis de travailler avec les communes de la région de Kayes élu président ou part et compte maitre son expertise au service du développement de la région.
KayesKunafoni