Après la célébration de l’Aid El Kébir le mardi 21 août 2018, la vie reprend timidement dans la cité des rails.
Dans les points chauds habituels de la capitale régionale, le silence est la nouvelle compagnie des lieux.
Les rues sont presque désertes et ne connaissent plus leurs ambiances d’avant fête où certains commerçants ambulants y avaient pris place.
Parlant d’économie, elle est au ralentie puisque les quelques boutiques ouvertes sont sans clients, la majeure partie fermée, bref c’est toujours la fête dans les familles.
La culture est elle restée vivace par un concert organisé le lendemain de la tabaski. Le comédien en vogue du moment au Mali, Kanté était avec son public de Kayes pour égayer les populations par son humour. Dans le plus grand stade de la ville (Abdoulaye Macro Sissoko), les jeunes artistes du groupe (Ama Boss) de Kayes N’Di en début de carrière ont fait vibrer leurs fans au son de leur musique dans la nuit du jeudi au vendredi 24 Août 2018 en donnant le meilleur d’eux-mêmes par un concert.
Sur le plan de la santé, une source hospitalière indique « le déséquilibre alimentaire, a provoqué chez certains les maux de ventre, les vomissements, les diarrhées. A ces cas s’ajoutent, le palu qui est fréquent en cette période hivernale, donc, nous avons enregistré beaucoup de malades présentant ces maux. ».
Même si certains agents, sont encore en congé de fête ceux qui ont pris le relai assurent et reçoivent les malades comme c’est le cas à l’hôpital régional dans un CSCOM de la place.
Dans les familles, les salutations, les vœux de santé de bonheurs et de paix se poursuivent. Malgré la cherté des moutons pour la fête décriée par les chefs de famille, chacun de sa manière a fait sa fête avec ses moyens.
Après cette fête de tabaski, la rentrée scolaire pointe à l’horizon, une autre réalité qui se dessine chez les parents d’élèves.
Michel Yao