La pastèque, aussi appelée melon d’eau, est une espèce de plantes herbacées de la famille des cucurbitacées largement cultivée pour ses gros fruits lisses, à chair rouge, jaune, verdâtre ou blanche et à graines noires ou rouges.
C’est un fruit désaltérant très riche en eau car il est composé à 90% d’eau.
La pastèque ne fait pas que nous régaler, elle aide aussi à bien faire fonctionner notre organisme et très prisé actuellement à Kayes.
La région n’étant pas bien hissée dans la production de la pastèque, elle est approvisionnée par les régions de Koulikoro et Sikasso actrices en la matière.
Celle que consomment les Kayesiens généralement provient en grande partie des cercles de Kolokani , Didiéni et Nara dans la région de Koulikoro et une partie de la région de Sikasso en plus de la moyenne production au niveau de notre région.
Après la campagne de la mangue et de la pomme de terre, c’est le melon d’eau qui est en vogue.
Le marché Kayesien est bien approvisionné en pastèque en ce moment car on y en trouve partout aux abords des artères publics transformés en marchés de vente par les vendeurs sans oublier les pousse-pousse qui parcourent la ville pour liquider leur stock.
Dans la plupart des cas, les vendeurs et revendeurs et cultivateurs de la pastèque gagnent certes dans ce commerce, mais rencontrent d’énormes difficultés liées à la transaction de leur marchandise vers les marchés.
Selon Bourama Diarra, cultivateur de pastèque dans le cercle de Kolokani, « Nous avons des problèmes d’ordre organisationnel car chaque producteur vole de ses propres ailes sans un groupement associatif pour mieux défendre notre production et du coup nous sommes fragiles dans l’écoulement, il faut organiser ce secteur qui est très prometteur.».
Pour Issouf Coulibaly vendeur grossiste de pastèque résidant à Didiéni « le véritable problème est la conservation qui est très importante. Il nous faut des formations et les moyens de conservation ensuite l’encadrement en engageant des gens uniquement dans ce secteur et peut aider à créer de l’emploi.».
Par manque de solution pour une longue durée de conservation de ce fruit, les cultivateurs après la récolte se hâtent sur le marché pour épuiser leur production.
Une pastèque de volume moyenne peut vous coûter 2000FCFA ou plus contre 500FCFA au moment de l’abondance.
Sur le marché, tout le monde en veut, mais il est important de souligner des facteurs hygiéniques que la campagne engendre dans la plupart des cas.
Les pastèques pourries sont abandonnées par certains vendeurs dans les rues et caniveaux des lieux publics.
Qu’est ce que les autorités du pays doivent réellement faire pour rendre ce secteur agricole plus rentable ?
A en croire les cultivateurs que nous avons interrogés « c’est d’abord une volonté politique, ensuite les initiatives de formations et de logistiques.».
La transformation de nos produits agro-alimentaires, devra être une priorité pour tous
Salomon Sinsin Tienou