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Gendarmerie nationale : LE PREMIER ESCADRON DU GROUPE D’ACTION RAPIDE DE SURVEILLANCE ET D’INTERVENTION OPÉRATIONNEL

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La nouvelle unité permettra de renforcer les capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité Crédit image:Essor

Dans son discours, le directeur du projet le général Francisco Espinoza Navas a rappelé que c’est en mai 2017 qu’il présenta le projet du démarrage et de la mise en œuvre du GARSI Sahel à nos autorités. A ce propos, il a expliqué que la tâche n’a pas été facile, ajoutant que la réalité sur le terrain était bien différente de celle qui avait été préalablement planifiée.

Cependant, M. Navas a félicité la gendarmerie, pour sa désignation comme force  bénéficiaire et comme point focal de la formation des cadres et formateurs relais en Espagne. Ce corps, a-t-il souligné, a montré l’intérêt et l’excellente forme physique des membres de cette unité, qui ont laissé une très bonne image au centre de formation.

Le général espagnol a aussi informé que la deuxième phase de formation de cadres sur le terrain, la formation du personnel de base, la formation spécialisée et celle fournie par les missions EUCAP, EUTM, l’OIM et l’ambassade des États-Unis, sont aujourd’hui terminées. « A partir de ce moment-là, la nouvelle phase de monitoring va démarrer, il nous reste un long chemin à parcourir, pour que l’unité arrive à être complètement opérationnelle. Il nous faut rédiger les manuels de fonctionnement de l’unité, le livre d’organisation et avoir le soutien logistique d’entretien du matériel, pour aboutir à la phase d’interopérabilité entre les unités GARSI des pays voisins avec les autres forces de sécurité, forces armées et avec la force conjointe du G5 », a-t-il précisé.

En outre, il a indiqué que l’unité GARSI Mali fait partie d’un projet régional pour améliorer la sécurité dans les pays du G5 Sahel, plus le Sénégal, « C’est un vrai projet régional », s’est réjoui Francisco Espinoza Navas avant de se dire fier de voir qu’en un an et demi, l’unité n’est plus un projet, mais une réalité tangible. « Nous espérons sur les premiers résultats bientôt, comme dans les autres pays bénéficiaires », a déclaré le coopérant militaire.

Pour terminer, le général Francisco Espinoza Navas a adressé ses remerciements notamment aux autorités maliennes pour leur soutien et compréhension, à la gendarmerie pour son engagement constant et au personnel de la délégation de l’Union européenne, précisément à son chef M. Alain Holleville.

Pour sa part, le directeur général de la gendarmerie, le général Satigui dit Moro Sidibé a souligné a souligné que la présence de cette nouvelle unité sur le terrain contribuera au renforcement de capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité. Il a aussi exprimé sa satisfaction de voir que l’unité GARSI Sahel viendra s’ajouter à la quarantaine déjà créée en 2017. Satigui dit Moro Sidibé a rappelé que le terrain n’étant pas suffisamment occupé, il serait donc nécessaire d’en créer plus pour faciliter l’implantation des unités de la gendarmerie un peu partout sur le territoire national.

Il a souligné qu’après plusieurs moments de constat, les responsables de la sécurité ont compris que la gendarmerie était à 17% de couverture sécuritaire du territoire. Une observation selon lui, qui a donc suscité grâce au soutien de la chaine de commandement et des deux départements, en février 2018 la création de l’unité GARSI sous l’impulsion de l’Union européenne et des plus hautes autorités pour la surveillance des frontières. « C’est une formation d’aguerrissement car c’étaient des gendarmes déjà formés, donc il  fallait juste spécialiser les éléments dans leurs domaines face à la mission qui les attend sur le terrain », a-précisé le patron de la gendarmerie.

Soulignons que cette cérémonie a pris fin par une démonstration des éléments de l’unité GARSI et un défilé des troupes de la gendarmerie nationale.

Aliou Badra DOUMBIA

Source:Essor

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