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Le représentant spécial de la France pour le Sahel reçu par le Premier ministre : SÉCURITÉ ET DÉVELOPPEMENT AU CŒUR DES ÉCHANGES

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Crédit image: Essor

Le Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga a reçu, hier à la Primature, le représentant spécial de la France pour le Sahel, Jean-Marc Chataigner, accompagné du sous directeur au Quai d’Orsay pour l’Afrique occidentale, Franck Marchetti. A sa sortie d’audience, Jean-Marc Chataigner a indiqué avoir échangé avec le chef du gouvernement sur toutes les activités de développement et de coopération que le Mali et la France entretiennent, en particulier à travers l’Alliance Sahel, l’une des bailleurs de fonds qui veut faire des activités plus rapides, plus efficaces pour atteindre les populations.
«Il y a eu une conférence à Nouakchott qui a mobilisé plus de 2,4 milliards d’euro en faveur des pays du G5 Sahel. Maintenant, il s’agit de traduire concrètement ces ressources pour qu’elles arrivent sur le terrain, en particulier dans la région du centre du Mali», a-t-il déclaré.
Sur cette partie du territoire, M. Chataigner a admis qu’il y a des efforts d’accompagnement qui existent déjà, des projets de la Banque mondiale, de l’Agence française de développement (AFD).
«Nous avons parlé de toutes ces dynamiques pour essayer de redynamiser l’activité économique, sociale pour apporter des ressources aux populations», a soutenu le diplomate français.
En outre, le représentant spécial de la France pour le Sahel a confié ceci: «sur le terrain, au Sahel aujourd’hui, je crois qu’il faut bien qu’il y ait la réponse sécuritaire, et ça, nous l’appuyons, nous la soutenons, la force conjointe du G5 Sahel, l’action de l’Armée malienne, les actions de Barkhane, de l’EUTM, et intégrer tous ces efforts à la MINUSMA ». Mais, a-t-il ajouté, il faut en même temps apporter une réponse de développement. Et Jean-Marc Chataigner d’insister:«il faut apporter des solutions économiques, des solutions sociales. Parce que sinon, les gens, s’ils peuvent rien faire, s’ils n’ont pas d’emploi, s’ils ne peuvent pas écouler leurs productions à cause de l’insécurité, les choses ne redécolleront pas.
Donc, il faut qu’on se mette tous ensemble et c’est des efforts que nous faisons avec le G5 Sahel, avec l’Alliance Sahel pour que ça redémarre», a conclu le diplomate français.

Aboubacar TRAORÉ

Source: Essor

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