Suite à une nouvelle grève de « 13 jours, soit 312 h avec rétention des notes » lancée par les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, les cours sont de nouveau perturbés dans les écoles publiques.
Entamée, ce mercredi 13 février, la grève prendra fin le vendredi 1 er mars 2019. Néanmoins, le service minimum est observé dans certaines écoles, a constaté Kayeskunafoni.
« Impuissante face à la situation de nos professeurs, je lance un cri de cœur aux plus hautes autorités pour qu’elles pensent à l’avenir de leurs enfants que nous sommes et enfin de trouver, une issue à cette crise scolaire. C’est notre avenir qui est en jeu, elles doivent faire quelque chose et vite » a martelé Zenebou Konaré en classe de 9 année.
Face à la situation, certains parents d’élèves se disent inquiets et craignent pour leurs enfants en classe d’examen. Ils appellent de tous les vœux, les syndicalistes et le gouvernement à un dialogue constructif pour sauver l’année scolaire.
« L’octroi d’une prime de documentation, de logement, l’adoption immédiate du projet de décret portant un plan de carrière du personnel enseignant de l’Enseignement secondaire, Fondamental et de l’Éducation préscolaire et spécial en Conseil des ministres, etc. » , sont entre autres quelques points sur les 10 qu’exigent les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016.
Michel Yao
