Les jeunes bénéficiaires du projet ‘’Emploi des jeunes, créé des opportunités, ici au Mali’’ (EJOM) de Kayes, fruit d’un partenariat entre le gouvernement du Mali et l’Union européenne, se sont rassemblés devant la direction régionale, de l’Agence de la Promotion de l’Emploi des Jeunes(APEJ), ce lundi 25 février 2019.
Ils « réclament le financement » pour démarrer les activités après leur formation et ont fixé un ultimatum de 72 h à l’APEJ et ses partenaires du projet en menaçant de faire un sit-in.
Joint par téléphone, Alphadi Soubounou Fadiga l’un des leaders de la jeunesse de Kayes donne sa version des faits « les jeunes veulent le plus vite possible le financement pour démarrer leurs activités. Il y a longtemps, que l’argent est disponible, mais nous ne savons pas où se trouve le blocage. Ce projet concerne les jeunes de Kayes, Gao, Tombouctou, Bamako, etc. Ceux des autres localités, sont satisfaits, mais à Kayes, nous ne comprenions toujours pas encore, tandis que ces jeunes ont été formés il y a plus de 08 mois pour certains et 06 mois pour d’autres ».
À la direction de l’APEJ de Kayes, on ne souhaite pas commenter l’évènement qu’on qualifie de « regrettable », mais on assure « être serein », car tout est transparent nous apprend une source proche du dossier à l’APEJ.
« On ne se reproche rien, car nous avons toutes les justifications des bénéficiaires du projet qui ont déjà reçu le premier versement », ajoute notre source.
Pour rappelle, le Gouvernement malien en partenariat avec l’Union européenne par le biais du consortium d’agences composé de la SNV, d’ICCO, de WASTE et de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes à travers le Ministère de l’emploi et de la formation professionnelle, avait mis en place, le projet EJOM.
Ce projet est soutenu, par l’Union européenne à travers le fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique qu’elle a mis en place, en vue de stimuler le développement économique et la stabilité sociale en créant des opportunités pour l’emploi des jeunes, des femmes et des migrants potentiels et de retour.
Michel Yao