Le stage de recyclage des arbitres et assesseurs a démarré hier lundi, au stade du 26 Mars. La cérémonie d’ouverture était présidée par la présidente du Comité de normalisation (CONOR), Mme Daou Fatoumata Guindo, en présence du président de la commission centrale des arbitres de la fédération, Koman Coulibaly. Une soixantaine d’arbitres et d’assesseurs participent à la session qui s’articule autour des modifications apportées aux lois du jeu (8 lois ont connu des modifications ou des rajouts), le positionnement et le déplacement de l’arbitre, les fautes, le hors-jeu, les fautes tactiques, le penalty, les incidents dans la surface de réparation, la gestion du match, les exercices pratiques, la VAR (assistance vidéo).
Les arbitres ont effectué le test physique, dimanche et sur 67 candidats, 60 ont été admis. Les arbitres qui ont participé au stage de la FIFA en novembre 2018 ne suivront pas la suite de cette session. Quant aux autres, ils feront un test technique composé par l’analyse de match, le hors-jeu et les lois du jeu. La session qui se poursuivra jusqu’au 17 avril, est dirigée par Ibrahim Haïdara et Youssouf Diallo, respectivement instructeur technique et instructeur physique.
Pour la présidente du CONOR, la tenue de ce stage répond à un souci de mise à niveau des arbitres maliens, dans la perspective du championnat national. «La FIFA et la CAF viennent d’approuver les modifications apportées aux lois du jeu. Ce stage vient donc à point nommé pour vous. Cela est d’autant plus vrai que nous sommes dans une crise et en période de crise, l’enjeu le plus important, c’est la gestion des matches», a dit la présidente du CONOR. «Chers arbitres, votre métier vous confère une proximité avec le football qui fait de vous des partenaires privilégiés du développement du football. C’est pourquoi, je voudrai solennellement demander votre concours pour nous permettre de sortir de cette crise qui n’a que trop duré et qui freine toute initiative du développement du football malien», a ajouté Mme Daou Fatoumata Guindo. Interrogée sur la date du démarrage du championnat national, la présidente du CONOR a déclaré : «Ça ne saurait tarder. Nous sommes à pied d’œuvre, il y a quelques actions à finir avant le démarrage et c’est ce que nous sommes en train de faire. Le temps passe mais on ne peut pas sauter malheureusement les étapes. Nous sommes obligés de suivre les étapes, j’espère que le bon Dieu sera avec nous pour que nous puissions démarrer très rapidement ce championnat et honorer nos engagements au niveau de la CAF».
Ladji M. DIABY
Source:Essor