La traversée du fleuve Falémé en passant par la route de Falea est sérieusement menacée. La raison, au moins 06 machines de dragage Gode, dont l’une est en voie de déploiement auprès du village de Mankounké.
Selon une source sur place, « si rien n’est fait, le lit du fleuve sera complètement détruit par ces monstres de la nature ».
Le comble dans toute cette histoire est que, ceux qui s’adonnent à cette pratique meurtrière et illicite de notre fleuve sont, presque tous des étrangers, notamment les Chinois qui emploient de gros moyens.
Rappelons que l’orpaillage par dragage, est un système mécanisé, soumis aux conditions auxquelles le Code minier assujetti la petite mine, à savoir l’obtention préalable d’une autorisation ou d’un permis, délivré par le département en charge des mines. Pourtant sur le terrain, rare sont ceux qui sont en possession d’une telle autorisation.
Le Falémé est un affluent du fleuve Sénégal qui prend sa source depuis le nord du Fouta-Djalon, à une altitude de 800 m. C’est l’affluent le plus important du fleuve Sénégal sur sa rive gauche.
Plus que jamais, il faut que les autorités locales, régionales et nationales conjuguent leurs efforts et prennent des mesures nécessaires, pour faire cesser ce mépris de notre écosystème qui menace dangereusement l’existence de vie des populations installées sur les auberges du fleuve Falémé.
Mamadou Magassa Kéniéba