Le Mali et toutes les parties prenantes du projet aurifère Kobada peuvent se frotter les mains. Le canadien AGG a opté pour une solution d’énergie hybride afin de réduire les coûts de production d’or entre autres. Alors que le prix de l’or est en hausse, les revenus devraient augmenter.
La compagnie minière African Gold Group (AGG) a conclu avec la firme DRA Nexus un accord portant sur la construction et l’installation d’un système d’énergie hybride pour son projet aurifère Kobada, au Mali. La centrale combinera, apprend-on, des panneaux solaires photovoltaïques et des générateurs thermiques ainsi qu’un système de stockage d’énergie.
L’objectif de l’accord serait d’accroître le caractère durable du projet, mais également d’attirer des opportunités de partenariat avec des fonds d’énergie verte et des fonds actifs dans les investissements responsables. L’utilisation de la centrale hybride permettra également de réduire considérablement les coûts en énergie et, dans le même temps, de minimiser les émissions polluantes.
Selon Danny Callow, le nouveau DG de la compagnie, réduire considérablement les coûts énergétiques permet de fait de diminuer le coût global de production de chaque once d’or. Alors que le prix de l’or ne cesse de grimper ces derniers mois avec des perspectives positives sur le marché, cela conduirait à de plus grands revenus pour les parties prenantes du projet Kobada.
Louis-Nino Kansoun