A Kayes, le lancement officiel des épreuves écrites du Diplôme d’études fondamentales (DEF) par les autorités de la ville est prévu au Groupe scolaire de Légal-Ségou. Cette année, l’Académie d’enseignement de Kayes totalise 11 861 candidats pour le DEF classique et arabe. Avec 124 centres d’examens, 594 salles, ils seront répartis dans 5 Centres d’animation pédagogique.
Moins de 24 heures avant le démarrage des épreuves du DEF, des rumeurs d’une fuite de sujets font grand bruit sur les réseaux sociaux et dans le milieu des élèves candidats. En ville, rien d’anormal, mais beaucoup de personnes s’interrogent sur l’origine de cette « prétendue fuite de sujets ».
« J’ai été surpris d’apprendre que les sujets ont fuité. Je me pose la question sur les origines de cette fuite. Si ces rumeurs s’avèrent fondées, ça sera une catastrophe », nous a expliqué un enseignant à la retraite. Du côté de l’administration scolaire, on assure ne pas avoir connaissance de cette fuite.
Dans un communiqué publié ce dimanche 15 août 2021, le ministère chargé de l’Éducation nationale dément la fuite des sujets. Il affirme que « ces sujets n’ont rien à voir avec ceux proposés pour les épreuves du DEF.»
En invitant les candidats à se concentrer sur les préparatifs de leur examen, le ministère a donné l’assurance que toutes les conditions pour sécuriser les épreuves sont réunies. Sur cette présumée fuite de sujets des épreuves écrites du DEF, session d’août 2021, nous n’avons pas pu mettre la main sur ces précieux sésames en dépit de nos efforts pour accréditer la thèse de la fuite.
Sur fond de crise ouverte entre les syndicats de l’Éducation signataires du 15 octobre 2016 et le gouvernement autour de l’application de l’article 39 de la loi n°2018-007 du 16 janvier 2018, portant statut du personnel enseignant de l’enseignement secondaire, de l’enseignement fondamental et de l’éducation préscolaire et spéciale, les premiers ont appelé leurs militants à boycotter les examens de fin d’année.