Les autorités maliennes sont enfin sorties de leur silence, samedi. Un communiqué du gouvernement est tombé dans la soirée, il fait suite à la brève incarcération et surtout à la libération du commandant de la Forsat vendredi. Le commissaire divisionnaire Oumar Samaké avait été inculpé notamment pour « meurtres » et « coups mortels » dans le cadre de l’enquête sur la répression meurtrière des manifestations anti IBK de juillet 2020, qui avaient fait 14 morts. Incarcéré à la maison centrale d’arrêt de Bamako, il a été relâché sous la pression de policiers rassemblés devant la prison pour le faire libérer. Ce qui a suscité l’indignation de nombreux acteurs politiques et de la société civile malienne.
Le communiqué, sobrement signé du « gouvernement de la République du Mali », commence par s’adresser à « ceux qui ont manifesté » vendredi, sans nommer les policiers, pour les assurer que le gouvernement « ne veut leur nuire en quoi que ce soit ». Et pour leur rappeler qu’…Lire la suite sur RFI