Selon l’étude exploratoire publiée en janvier 2020, la mine d’or Sanankoro peut livrer annuellement 45 000 onces d’or. Depuis, la société a notamment lancé 35 000 mètres de forages pour accroitre les ressources exploitables et va intégrer ces données à la nouvelle évaluation.
Au Mali, la junior minière Cora Gold a nommé différents sous-traitants pour mener les travaux entrant dans le cadre de l’étude de faisabilité définitive (DFS) de son projet aurifère Sanankoro. Elle en a fait l’annonce dans un communiqué publié le 6 septembre, précisant que les résultats de cette évaluation seront disponibles au premier semestre 2022.
Dans le détail, la gestion de la DFS a été confiée à la société SENET, filiale de DRD Global et l’un des spécialistes en la matière en Afrique. Elle supervisera, apprend-on, « les éléments critiques », alors que CSA Global interviendra pour superviser la mise à jour de l’estimation des ressources minérales du projet. La société Epoch Resources est choisie pour l’installation de stockage des résidus et un ancien responsable du projet aurifère Asanko (Ghana) est nommé directeur du projet.
« Nous avons réuni une équipe de consultants et d’entrepreneurs de grandes renommées, tous leaders dans leurs domaines respectifs et dotés d’une grande expérience dans la région de l’Afrique de l’Ouest », a commenté Bert Monro (photo), PDG de Cora Gold.
Pour rappel, Lionhead Capital, une société liée à un consortium d’investisseurs contrôlé par des Russes, s’est engagée en juin dernier à financer à hauteur de 21 millions $ la construction de la mine, en cas de DFS livrée avant la fin de l’année. Avec le changement de ses plans, Cora Gold a annoncé le 8 septembre un nouvel accord avec l’entreprise qui est désormais prête à investir 25 millions $ si l’étude de faisabilité est effectivement bouclée au cours du premier semestre 2022.
Emiliano Tossou