À Bamako (Mali), le Père Bernard Verspieren a créé un centre de rééducation pour venir en aide aux victimes de mines, qui sont de plus en plus nombreuses.
Abdou Maïga (*) claudique à peine. Aujourd’hui, on vient de me donner un pied »
, s’enthousiasme ce militaire d’une quarantaine d’années en retroussant son pantalon beige. Une prothèse apparaît.
Un jour de 2017, alors que son unité patrouille dans les environs de Gao, ville du nord du Mali meurtrie par près d’une décennie de guerre, son véhicule heurte une mine. Je me suis évanoui et à mon réveil, mon pied gauche avait été amputé, mes frères d’armes étaient morts »
, explique-t-il.
Des béquilles penadnt quatre ans
C’est après quatre ans à se déplacer à…Lire la suite sur ouest-france.fr