Élu à la tête du Burkina Faso depuis 2015, le chef de l’État burkinabè qui a entamé son second mandant après sa réélection en 2020 a été déposé par les militaires, selon plusieurs médias. Son écartement du pouvoir fait suite à une mutinerie survenue dimanche 23 janvier, dans plusieurs casernes du pays où des militaires ont formulé des revendications pour faire face à la lutte antiterroriste.
Réaction mitigée
Plutôt dans la journée du dimanche, le ministre de la Défense a confirmé les tirs dans les casernes sur la chaîne de la télévision publique en affirmant ne pas connaître la motivation réelle des mutins.
Dans la foulée, le gouvernement burkinabè avait démenti une prise de pouvoir par les militaires, dont le communiqué est encore disponible sur son compte Twitter.
Dans la soirée du dimanche, les autorités burkinabè ont décrété un couvre-feu et la fermeture des écoles pour lundi et mardi. Malgré ces mesures, plusieurs sources ont annoncé ce lundi, l’arrestation du président Kaboré par les militaires qui le détiendraient dans un camp militaire de la capitale.
Confusion
La situation à Ouaga reste toujours floue. Pour l’heure aucun communiqué officiel ne confirme le putsch. Mais selon des confrères sur place à Ouagadougou, une déclaration pourrait intervenir la mi-journée à la télévision nationale où des soldats mutins ont pris position.
Pour rappel , des officiers de l’armée et des civils avaient été arrêtés pour tentative de coup d’État, il y a près de deux semaines.