Dans un pays où le secteur de l’information et de la communication est affecté par l’avènement des réseaux sociaux, il faut agir et vite!
Facebook, WhatsApp, parmi tant d’autres, permettent au citoyen ordinaire ou lambda de donner son opinion sur n’importe quel sujet. Sur sa page ou son compte, ce citoyen et d’autres glissent des informations sans pour autant souvent chercher à vérifier leur véracité. Ces « journalistes citoyens », puisqu’on les connait sous ce sobriquet dans notre jargon, mènent une concurrence déloyale aux professionnels de l’information et de la communication. Or, de part leur statut, les journalistes des médias classiques (audiovisuelle et presse écrite), ont pour mission régalienne de donner des informations aux populations. Celles-ci ont hâte de savoir ce qui se passe dans leur voisinage, quartier, village, pays, contient et ailleurs). Ces cadres (puisqu’ils sont détenteurs d’un diplôme de journalisme ou d’un diplôme supérieur délivré par une autre école supérieure ou université, sont employés par des radios, télévisions et journaux publics comme privés . Ces organes de presse jouent un rôle d’information, de sensibilisation et d’éducation. Le journaliste formé par une école de journalisme ou son confrère ou conseur issu d’une école supérieure et qui travaille dans un organe de presse de la place (radio, télévision et journal , comme l’atteste la loi, travaillent sur la base de la loi et textes régissant la presse, en conformité avec la Constitution de notre pays. Et puis, seul les détenteurs d’un diplôme de journalisme, sont autorisés à faire le concours d’entrée à la Fonction publique de ‘l’Etat en vue d’intégrer le corps des journalistes-réalisateurs.
De ce fait, les citoyens ordinaires, tentent d’integrer un monde qui a dejà ses lois et ses règles.
Dans l’actuelle ère numérique, l’éducation aux médias s’est révélée être un pilier fondamental pour notre société, il faut donc agir pour éviter la pollution de notre environnement mediatique. Car, d’après un adage populaire, « N’est pas journaliste qui le veut ».
Les médias jouent un rôle central dans la formation de nos opinions, de nos croyances et de notre compréhension du monde qui nous entoure. Considérée comme le 4 e pouvoir, la presse est le baromètre de la démocratie, elle influe sur les prises de décisions au niveau des pouvoirs tant publics que privés.
Cependant, avec la prolifération d’informations en ligne, il est devenu essentiel d’apprendre aux profanes à naviguer dans ce paysage complexe de manière critique et éclairée.
Afin d’atteindre cet objectif, il est impératif de comprendre préalablement les fondements de l’éducation aux médias. L’éducation aux médias va au-delà de la simple acquisition des compétences technologiques. Il s’agit d’une discipline qui vise à développer les capacités d’analyse, d’évaluation et de création de contenus médiatiques de manière réfléchie.
Elle favorise la pensée critique et le discernement, des compétences essentielles pour discerner les informations fiables de la désinformation, et pour décoder les biais présents dans les médias.
Lutter contre la désinformation
La désinformation, ou les fausses nouvelles, est devenue un défi majeur dans notre société connectée. L’éducation aux médias permet aux individus de développer les compétences nécessaires pour identifier les informations trompeuses et les manipulations de l’information. En enseignant aux gens à vérifier les sources, à croiser les informations et à remettre en question les affirmations sans fondement, nous pouvons construire une société plus résistante à la désinformation.
L’éducation aux médias encourage également la création de contenus médiatiques responsables. Cela implique non seulement la production des informations exactes, mais aussi le respect de l’éthique et de la déontologie, sans oublier celles des droits d’auteur. Les médias sociaux ont offert à chacun une plateforme pour s’exprimer, et il est crucial que nous utilisions cette opportunité de manière responsable.
Une responsabilité collective
L’éducation aux médias ne relève pas exclusivement de la responsabilité des établissements scolaires, mais de l’ensemble de la société. Les gouvernements, les médias, les sociétés technologiques et les individus ont tous un rôle à jouer dans la promotion d’une utilisation éclairée des médias. Il est particulièrement essentiel que les médias s’engagent à fournir des informations précises et à rendre leurs processus de collecte et de diffusion de l’information transparents.
Il convient également de souligner que l’éducation aux médias constitue un investissement pour notre avenir collectif. Elle contribue au renforcement de la démocratie en permettant aux citoyens de prendre des décisions éclairées et en favorisant la responsabilité des médias. Dans un monde où l’information est abondante mais parfois trompeuse, l’éducation aux médias ne peut être qu’une clé pour naviguer avec succès dans le paysage médiatique complexe et en constante évolution de notre ère numérique.